Vous aurez beau l'habiller de grandes idées, l'enrober de justes paroles ou de paroles justes, de l'apprivoiser avec des violons d'ingres, de le distraire par des mécanismes bien-huilés comme la pensée positive ou le coller à un humour bien construit :
Rien ne l'effacera :
Ce chagrin qui nous assaille sitôt que cette force employée à le faire taire se dissipe...
Même les grands maîtres de l'humanité
comme Jésus ou Bouddha , Confucius ou bien encore Charles de Gaule pourraient encore en témoigner.
Même si nous nous sentons aimés, appréciés, reconnus :
Rien ne peut effacer cette douleur ou plutôt ce besoin de consolation impossible à satisfaire.Nous entrons alors dans le vif du sujet et pénétrons alors dans le coeur de l'Homme...
Les larmes amèrement salées qui perlent sur nos visages de Pierrot & Colombine témoignent que quoi qu'il fasse l'Homme est né avec une blessure impossible à panser...Je dirais même impossible à penser...
Comme le disait mon défunt grand-père ces broderies dont on affuble notre vie de peur de se retrouver face à nous-même, à ce désarroi, à cette inaltérable condition humaine sont comme un cataplasme sur une jambe de bois...
Des remèdes inutiles à une maladie dont on ne peut guérir :
Ce chagrin qui préexiste( en ce cas les croyants auront saisi...) existe et survit à tout, à tous nos subterfuges pour l'éliminer, l'étouffer, pensant que dominer notre propre coeur est la solution pour contrôler sa vie.
Je m'appuie sur une expérience directe qui va jusqu'à se justifier encore davantage par le fait (reconnaissez-le !) que même à deux dans la plus délicieuse des configurations autrement dit un amour fou on se sent (plus ou moins mais quand même à la base comme au sommet)
seul(e)...Ce chagrin qui...quoiqu'il se passe...ne nous quitte pas.