La "promotion canapé"

Je ne sais pas trop où ouvrir ce fil, alors si ce n'est pas au bon endroit, un(e) modo pourra le transférer ?

On parle beaucoup de pédophilie, d'abus (surtout quand il s'agit de prêtres), mais je n'ai rien vu concernant la "promotion canapé" qui existe toujours dans pas mal d'entreprises…

J'ai d'ailleurs démissionné d'un emploi en refusant de "sortir" avec "monsieur"
(il ne mérite pas le M majuscule)

Je suis la seule dans ce cas ?

Je ne vois pas de comparaison entre pédophilie et avance sexuelle, voire même harcèlement sexuel entre adultes.
Les deux sont certes déplorables, mais pas comparables, un enfant ne peut pas se défendre comme un adulte.

HorizonB a écrit:

Je ne vois pas de comparaison entre pédophilie et avance sexuelle, voire même harcèlement sexuel entre adultes.
Les deux sont certes déplorables, mais pas comparables, un enfant ne peut pas se défendre comme un adulte.

C'est vrai et je ne faisais pas la comparaison, sauf pour ce qui est d'en rajouter une couche quand il s'agit de pédophilie.

Et je sais aussi qu'il y a une loi où l'on peut porter plainte contre le monsieur en question, les syndicats (en principe) aident à monter le dossier, mais en général, pour les personnes que je connais (et dont je fais partie), il vaut mieux "s'écraser" et partir, sinon c'est le harcèlement continu qui use les nerfs.

Le médecin du travail à qui j'en avais parlé,  m'a répondu que si j'avais l'occasion de trouver un autre emploi, cela vaudrait mieux…

Prendre un avocat coûte cher, il n'y a pas de preuves, il faudrait alors se grouper pour faire remonter l'histoire et ce sera parole contre parole…

On commence enfin à prendre ce problème tellement au sérieux (ça c'est une bonne chose) qu'il y a beaucoup de dénonciations abusives (ça c'est moins chouette).

Pour moi ce problème rencontre celui de la pédophilie pour la même raison: on ose enfin
en parler, encourager les enfants à le dénoncer, mais on a aussi des gamines qui accusent des adultes qui n'ont rien fait, ou des parents qui se séparent et essaient de tirer la couverture à eux en accusant l'autre de pédophilie.

Heureusement les jugent repèrent très vite les faux témoignages, dans la plupart des cas.
Coco, il n'existe pas d'avocats pro déo ?  Ou un juge de paix ?  Là c'est gratuit.  Ou des associations qui soutiennent les victimes ?   Il est totalement anormal qu'une victime doivent débourser de l'argent dans ces cas là

Vu que pour moi, ce n'est pas d'aujourd'hui,  ma belle-soeur qui est aussi une des victimes de ce type a exigé  une reconversion qui a été acceptée, nous avons les collègues encore dans ces magasins qui osent parler et nous les soutenons. 

Mais cela implique d'autres problèmes parfois ! les maris se posent des questions… les autres disent "laisse tomber"...

Bref, la femme se sent seule et l'autre le sait… et en profite.

Comme as dis Brigitte Bardot:
"Qu'elles peuvent être hypocrites celles qui raccourcissaient leurs jupes quand elles allaient chercher un role, moi j'étais fière qu'on me dise que j'avais un beau cul"
C'était une citation de BB, pas de moi!
Bien sur on ne peut que condamner le harcellement sexuel, et la promotion canapé

Seulement Dédé, justement, quand une femme le dit, c'est toujours sa faute à elle… on ne va quand même pas aller soutenir que monsieur machin est un salaud ! 

J'ai vu pendant ma carrière arriver des filles qui ne savaient pas compter mais qui avaient de beaux yeux… Pour en arriver où elles étaient arrivées, on a vite compris...

J'ai pas dis le contraire!
Mais faut-il condamner les concours de miss déshabillées dont se régalent les producteurs, ou les montées des marches à Cannes bien déshabillées!
Vaste sujet, mais ne soyons pas hypocrites, dans les entreprises bien des gens se font valoir de leurs chefs pour y arriver! Et ce n'est pas propre aux femmes!

Dédé 95 a écrit:

J'ai pas dis le contraire!
Mais faut-il condamner les concours de miss déshabillées dont se régalent les producteurs, ou les montées des marches à Cannes bien déshabillées!
Vaste sujet, mais ne soyons pas hypocrites, dans les entreprises bien des gens se font valoir de leurs chefs pour y arriver! Et ce n'est pas propre aux femmes!

MERCI pour cela Dédé.

Un exemple : dans un service de comptabilité, je travaillais avec une femme qui couchait avec le patron parce qu'il l'avait dépannée un jour par un prêt : c'était les intérêts...

Je me connais, si une femme me propose un travail en échange de relations sexuelles, je refuse dans tous les cas.

Dans la vie, on trouve toujours le moyen de se débrouiller par soi-même.

bluenote a écrit:

Je me connais, si une femme me propose un travail en échange de relations sexuelles, je refuse dans tous les cas.

Dans la vie, on trouve toujours le moyen de se débrouiller par soi-même.

Ce n'est pas mon cas! Et l'onanisme n'est pas mon fort!
Maintenant tout dépend de la femme! Ne soyons pas hypocrite!

Dédé 95 a écrit:

bluenote a écrit:

Je me connais, si une femme me propose un travail en échange de relations sexuelles, je refuse dans tous les cas.

Dans la vie, on trouve toujours le moyen de se débrouiller par soi-même.

Ce n'est pas mon cas! Et l'onanisme n'est pas mon fort!
Maintenant tout dépend de la femme! Ne soyons pas hypocrite!

Je parlais pour le travail..
Pour moi ça ne dépend pas de la femme, c'est une question d'éthique.

Moi aussi, je connais bien des femmes qui aiment regarder!

A 24 ans, harcelée par un supérieur hiérarchique, je n'ai pas trouvé d'autre solution que de démissionner.

florence_yvonne a écrit:

A 24 ans, harcelée par un supérieur hiérarchique, je n'ai pas trouvé d'autre solution que de démissionner.

idem, mais j'avais 22 ans et bêtasse à tout point de vue. Après, on s'aperçoit que les parents n'y croient pas et pensent que c'est la fille qui aguiche…

Je n'ai jamais regretté d'être partie, d'autant plus que le travail ne me plaisait pas, mais ailleurs, j'ai vu que c'était pareil, dans d'autres conditions, mais j'ai fait gaffe de ne plus être emmerdée. 

Seulement, encore maintenant, je vois que ça continue avec des jeunes femmes… coincées dans un rayon de grandes surfaces avant l'ouverture du magasin…

Heureusement, à l'époque où cela m'est arrivé on trouvait facilement du travail, j'ai quitté celui-ci et j'en ai retrouvé un autre (c'était en 1984)

florence_yvonne a écrit:

Heureusement, à l'époque où cela m'est arrivé on trouvait facilement du travail, j'ai quitté celui-ci et j'en ai retrouvé un autre (c'était en 1984)

c'est vrai et c'est sans doute pour cela que maintenant, les femmes qui n'osent pas encore se rebiffer subissent 

La peur du chômage est terrible.

Que faire alors pour dépasser la peur du chômage?

Se battre pour qu'il n'y en ait pas ....ça donne espoir et on se sent pas "lâche"!

Je parlais au point de vue de la personne qui risque d'être pris au piège de la promotion canapé.

Il faut se battre pour conserver son emploi, en commençant par dénoncer les actions du harceleur à la direction et en cherchant d'autres victimes de ce prédateur d'accord pour témoigner.

Est-ce que parfois il ne vaut pas mieux quitter son emploi quitte à se retrouver au chômage plutôt que subir des pressions psychologiques qui peuvent être traumatisantes à moyen terme.

Je ne pense pas, il faut lutter contre le prédateur qui s'en prendra à une autre.

Au risque de perdre sa santé mentale? Je n'en suis pas sûr.

On ne sait pas ce qui se passe après soi par rapport à nos actes, par contre on est sûr que si on reste englué dans une situation difficile de conflit psychologique dans son travail, on risque de perdre la santé, et de ne plus pouvoir travailler du tout.

Je pense que si je n'avais pas été sure de trouver un nouveau travail, je serais restée et je me serais battue.

En général dans ces situation on est pas vraiment en position de se battre, mais plutôt on subit.

Je pense que l'on peut avoir la force de sa battre au nom des futures victimes.

Ok mais si on ne peut pas se battre mais qu'on subit, alors aussi on entretien le comportement de la femme ou de l'homme qui nous harcèle par l'entretien d'un conflit.

Alors qu'un départ brutal dans son travail peut aussi être un signe qui met un frein aux agissements de la femme ou de l'homme qui nous harcèle.

ça veut dire que les solutions pour protéger des futures victimes peuvent être différentes, aussi il faut voir selon le degré et les possibilités de se protéger.

Mais dans une situation extrême, autant quitter son travail le plus rapidement possible pour s'éviter des problèmes de santé je pense qui peuvent être invalidants à moyen terme.

Un personne qui démissionne, au niveau d'une entrepris cela passe inaperçu, surtout si elle n'informe personne des raisons de son départ.

L'entreprise est une communauté de personnes, les gens voient bien quand quelqu'un part, surtout si c'est lié à des conditions de conflit avec la hiérarchie, en général ça se sait, même si ce n'est pas dit ouvertement.

En outre la personne responsable doit chercher un nouvel employé, le former etc.. ce qui implique des tâches supplémentaires de travail, donc ça peut aussi modifier son attitude, en plus que pour soi on conserve sa santé, ce qui n'est pas négligeable pour son avenir professionnel.

Quand tu travailles dans une grande clinique, une démission passe inaperçu et il n'y a pas besoin de former une aide-soignante diplômée.

Quand un homme ou une femme a des habitudes de harcèlement sur ses employés, en général ça se sait d'une manière ou d'une autre.

Si quelqu'un démissionne brutalement, il y a toujours un entourage proche de la personne dans l'entreprise qui est au courant des évènements et ça se répercute, plus ou moins.

ça peut être une leçon pour l'homme ou la femme qui harcèle, et au moins la personne peut envisager son avenir dans des meilleures conditions.

La peur du chômage est une chose, mais préserver sa santé mentale est important aussi.

Comment distinguer une femme qui a comme stratégie de coucher pour avoir des faveurs d'une autre qui ne le fait pas? Comment doit-on traiter celles qui n'attendent que ça… doit-on les congédier parce qu'elles auraient vendu leur derrière pour avancer?

Je ne sais pas, je suis partie sans regarder derrière-moi.

La Folie a écrit:

Comment distinguer une femme qui a comme stratégie de coucher pour avoir des faveurs d'une autre qui ne le fait pas?  Comment doit-on traiter celles qui n'attendent que ça… doit-on les congédier parce qu'elles auraient vendu leur derrière pour avancer?

Çà existe ça ?

Si une femme ou un homme veut profiter de ses atouts de charme pour obtenir une meilleure place dans un travail ça existe aussi, les situations se distinguent facilement dans la pratique.

A ce moment-là c'est le supérieur hiérarchique qui fait le choix, mais la personne qui agit de cette façon prend aussi le risque d'être cataloguée comme telle.

Je ne comprend pas, une femme harcèlerait son supérieur pour avoir de l'avancement ?

bluenote a écrit:

Si une femme ou un homme veut profiter de ses atouts de charme pour obtenir une meilleure place dans un travail ça existe aussi, les situations se distinguent facilement dans la pratique.

A ce moment-là c'est le supérieur hiérarchique qui fait le choix, mais la personne qui agit de cette façon prend aussi le risque d'être cataloguée comme telle.

Ça semble si banal vu de cette façon... alors pourquoi le fait qu'un supérieur hiérarchique faisant le choix d'offrir une promotion à une employée au vu de ses charmes serait-il plus que mal vu en pratique alors que le fait d'avoir une promotion, pour la femme, selon cette avenue ne serait même pas à remettre en cause, juste mal vu, sans plus. Si ça se résume à une question de choix… le choix de dire oui ou non, où commence le harcèlement, après une fois? 2? 5?

florence_yvonne a écrit:

Je ne comprend pas, une femme harcèlerait son supérieur pour avoir de l'avancement ?

Non… aucune femme n'a jamais utilisée ses charmes dans aucune compagnie de ce monde pour obtenir de l'avancement, tout le monde sait ça.

La Folie a écrit:

bluenote a écrit:

Si une femme ou un homme veut profiter de ses atouts de charme pour obtenir une meilleure place dans un travail ça existe aussi, les situations se distinguent facilement dans la pratique.

A ce moment-là c'est le supérieur hiérarchique qui fait le choix, mais la personne qui agit de cette façon prend aussi le risque d'être cataloguée comme telle.

Ça semble si banal vu de cette façon... alors pourquoi le fait qu'un supérieur hiérarchique faisant le choix d'offrir une promotion à une employée au vu de ses charmes serait-il plus que mal vu en pratique alors que le fait d'avoir une promotion, pour la femme, selon cette avenue ne serait même pas à remettre en cause, juste mal vu, sans plus.  Si ça se résume à une question de choix… le choix de dire oui ou non, où commence le harcèlement, après une fois? 2? 5?

La différence c'est que la personne qui fait usage de ses charmes pour obtenir une promotion n'a pas autorité sur l'emploi d'autrui dans l'entreprise, c'est sa seule responsabilité qui est mise en cause.

bluenote a écrit:

La Folie a écrit:

Ça semble si banal vu de cette façon... alors pourquoi le fait qu'un supérieur hiérarchique faisant le choix d'offrir une promotion à une employée au vu de ses charmes serait-il plus que mal vu en pratique alors que le fait d'avoir une promotion, pour la femme, selon cette avenue ne serait même pas à remettre en cause, juste mal vu, sans plus.  Si ça se résume à une question de choix… le choix de dire oui ou non, où commence le harcèlement, après une fois? 2? 5?

La différence c'est que la personne qui fait usage de ses charmes pour obtenir une promotion n'a pas autorité sur l'emploi d'autrui dans l'entreprise, c'est sa seule responsabilité qui est mise en cause.

Donc, la différence, c'est que si une femme vend son derrière pour obtenir une promotion, elle peut garder son emploi uniquement parce qu'elle n'a pas autorité sur l'emploi d'autre truie dans l'entreprise… son derrière étant plus performant comme critère de compétence ce qui lui assure une légitimité…

La ou je ne te suis pas, c'est que la femme qui séduit son supérieur pour avoir de l'avancement est consentante et son supérieur certainement aussi, tandis que la femme harcelée par son supérieur ne l'est pas.

Si elle accepte (consent) de (à) coucher avec son supérieur, c'est qu'elle est consentante… sinon c'est du viol.

Moi, je parle de la femme qui séduit son supérieur.

florence_yvonne a écrit:

Moi, je parle de la femme qui séduit son supérieur.

florence_yvonne a écrit:

...tandis que la femme harcelée par son supérieur ne l'est pas.

Tandis que moi, je parle de la femme dont vous parlez aussi…

....c'est bien ce qu'avait montré Brigitte Bardot!
Certes c'est un milieu particulier!
Il n'empèche que se mettre en valeur dans une entreprise est un principe et bien des individus se servent de leurs charmes, surtout quand leurs supérieurs en sont friands!
Demandez aux commerciaux ......

Ne soyons pas hypocrites!